Nidification

Les oiseaux le savent s’ils veulent procréer il faut reconstruire ou construire un nid. Ce simple fait de construire s’appelle la nidification et elle est souvent associée aux températures qui remontent. Mais avant cela les mâles auront terminé leur parade nuptiale, très déterminante pour la formation d’un couple.

Ne nous trompons pas, le nid n’est pas une maison, c’est plutôt l’image d’une maternité où un processus immuable s’accomplit. 

  • la ponte
  • la couvaison
  • l’alimentation des bébés oiseaux (oisillons)
  • l’au revoir ou encore l’envol

Le nid n’a pas toujours la même forme, hormis la partie centrale en forme de bol en vue de la ponte. Les formes sont typiques des variétés d’oiseaux et les nids ne sont pas toujours situés dans des arbres, posés entre des branches pour en assurer une solide construction. Is peuvent se retrouver dans des terriers vidés de leurs occupants, des trous dans les rochers, ou à même le sol, dans des haies et même des toitures.
C’est un travail de couple, en général, pour la construction de cette pouponnière. Il faut un chercheur de paille, de brindilles, d’herbe, de feuilles, de mousse, de plumes, des morceaux de laine ou de ficelle, de poils d’animaux, de copeaux de bois, de terre, de toile d’araignée et un constructeur généreux en salive en même temps collecteur de boue, et parfois couturier. Plus de 1000 allers retours sont nécessaires pour la réalisation de l’ouvrage, cela se complique en ville car les matériaux sont plus rares. 

De mi-mars à mi-aout le nid peut être amené à servir 1 à 2 fois, cette période est fatigante pour l’oiseau, rappelez vous ce long processus qui va de la ponte à l’envol. Les prédateurs sont les plus gros soucis pour le couple d’oiseau et la petite famille en devenir. Nous pouvons les aider en ne débroussaillant pas trop, voire plus du tout. Certaines Mairie dont la nôtre rappellent les périodes où l’activité « un peu destructrice » de l’homme est fortement déconseillée ou interdite. L’Office Française de la Biodiversité (OFB) préconise elle aussi de ne pas tailler les haies de mars à juillet et d’attendre les derniers envols des oisillons.
C’est le moment de faire des mangeoires afin de leur fournir des graines. 

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