La chouette chevêche, comme la chouette hulotte et la chouette effraie sont des espèces que l’on trouve dans nos régions.
Leur nombre décroit fortement (on dénombre une cinquantaine de chevêches actuellement) notamment en raison de la présence d’abreuvoirs ou de piscines où elles se noient, de cheminées sans chapeaux où elles s’engouffrent, de l’éclairage nocturne qui les empêche de chasser en faisant fuir leurs proies habituelles, de ces produits chimiques qui empêchent l’éclosion de leurs œufs.
Il leur devient difficile de trouver un vieil arbre ou un bâtiment désaffecté où nicher.
La circulation automobile ne les épargne pas, leur vol près du sol les rend très vulnérables.
Aussi, quand vous voyez une chouette qui semble immobile, ayez le réflexe de freiner, l’animal peut tout simplement repartir et prendre son envol. Un programme de sauvegarde de l’habitat de la chevêche est en cours au parc régional du Gâtinais par la mise en place de nichoirs. La ligue de protection des oiseaux organisait pour la quatorzième fois une nuit de la chouette au printemps dernier.
Soyons chouettes, sauvons les.