Voici un résumé des questions posées par les Strépiniacois et des réponses apportées par la municipalité lors de la réunion de quartier du 5 juin en centre-ville
Il n’y a pas eu de la part de la Mairie de compte-rendu. Nous vous transmettons donc ce que nous avons compris et retranscris de manière factuelle. La Mairie peut si elle le souhaite nous contacter pour revoir ensemble ce compte rendu.
La réunion concerne notamment la Grande Rue, la Rue des Martrois, le Boulevard de la Gare et la Rue Chardon, Berchère… Plusieurs points ont été abordés :

- Projet de Santé en Centre-ville
- Le sujet a été introduit par la municipalité qui a expliqué avoir fait l’acquisition de parcelles (la maison où se tient la réunion et un terrain attenant). Une première acquisition a permis de créer un parking en zone bleue pour favoriser le commerce. La seconde acquisition stratégique, couvrant l’angle entre Caroline Berchère et Rue chardon, vise à maîtriser le foncier pour éviter un projet qui défigure le secteur.
- Le projet envisagé à moyen terme est la construction d’une structure destinée à accueillir des professionnels de santé au rez-de-chaussée, avec l’objectif de recruter au moins un médecin généraliste, compte tenu des difficultés de recrutement. Les étages pourraient être dédiés au logement (potentiellement entre 10 et 15 unités).
- La maîtrise des locaux pour les professionnels de santé par la Commune est souhaitée pour contrôler les loyers et assurer l’attractivité, face à un « mercato » des professionnels de santé. L’objectif est d’attendre le bon praticien (médecin généraliste) plutôt que de louer à n’importe quel professionnel pour des raisons financières, ce qu’un gestionnaire privé pourrait faire.
- Le projet est en cours d’affinage avec une étude de faisabilité et un programmiste. Il est contraint par le fait que le secteur est en site patrimoine remarquable et nécessite l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France, qui est impliquée dans le processus.
- Question posée : Est-ce que dans ce bâtiment (où se tient la réunion), il y a un autre bâtiment qui va se construire ?
- Réponse apportée : Non, deux parcelles ont été acquises. Le bâtiment actuel sera conservé (il nécessite des travaux intérieurs). Le nouveau bâtiment pour les professionnels de santé sera construit sur l’autre parcelle acquise, à l’angle. L’ancien bâtiment sur cette parcelle n’est pas classé remarquable et « a peu lieu d’exister » historiquement par rapport à la bâtisse voisine.
- Question posée : C’est un projet qui va être sur la longue durée ?
- Réponse apportée : Plutôt à court-moyen terme.
- Question posée : Si vous n’êtes plus maire, le projet continuera-t-il forcément ?
- Réponse apportée : La planification municipale se fait sur le long terme (20-40 ans). Cependant, ce projet n’est pas « verrouillé » par un outil d’aménagement programmé dans le PLU. Il a été initié par opportunité foncière. De ce fait, un autre maire pourrait potentiellement revoir le projet.
- Question posée : Cette maison (où se tient la réunion) reste-t-elle en vente ?
- Réponse apportée : Elle est en « standby ». Elle a un rôle pivot et pourrait servir au logement des professionnels de santé, potentiellement scindée en deux appartements, mais cela dépendra des besoins définis dans le programme. Le but est de préserver la bâtisse.
- Commerce en Centre-ville
- Mention d’un nouveau restaurant ouvert.
- Mise en place d’un périmètre de sauvegarde de l’artisanat et du commerce en centre-ville, permettant de préempter un local commercial si l’activité envisagée ne correspond pas aux besoins. L’objectif est d’assurer un bon équilibre des commerces, en évitant par exemple une concentration excessive d’un même type de commerce.
- La Commune a loué un local pour éviter l’ouverture d’un commerce ne correspondant pas aux critères.
- Des discussions sont en cours pour l’arrivée potentielle d’un poissonnier.
- Concernant la boulangerie : la Commune a fait part aux propriétaires de sa volonté de voir l’activité commerciale maintenue (pas de logement) et de voir l’activité de boulangerie reprise. Des travaux sont nécessaires, et la Commune aide à faire le lien entre les propriétaires et les boulangers intéressés.
- Question posée : Est-ce que vous pouvez imposer que ce soit une boulangerie qui soit reprise ?
- Réponse apportée : Non, juridiquement, ils ne peuvent pas l’imposer. Leur rôle est d’inciter et de mettre en relation. L’espace est cependant plus adapté pour un boulanger.
- Lors de la réunion il a été fait mention d’un artisan qui a ouvert des bureaux dans un local commercial, ce qui ne favorise pas le tissu commerçant. La Commune est en contact difficile avec le propriétaire et réfléchit à trouver le bon équilibre entre commerce et bureaux, tout en reconnaissant que les artisans ont aussi besoin de s’implanter.
- Rappel de la règle : un logement en rez-de-chaussée peut devenir un commerce, mais un commerce ne peut pas redevenir un logement, afin de préserver le tissu commercial.
- Discussion sur un bistrot bruyant : le maire a sensibilisé le gérant au bruit, notamment le soir. Le gérant aurait indiqué arrêter le service en partie arrière à 19h30. Des problèmes de voisinage (bruit, nuisances dans la rue) ont été rapportés par des habitants.
- Stationnement
- Problème soulevé : difficulté de stationnement en centre-ville, notamment pour les résidents contraints par la zone bleue (changer le disque toutes les heures).
- Suggestion posée : Mettre en place un « macaron » (vignette/permis) pour les résidents, éventuellement payant, comme dans d’autres villes.
- Réponse apportée : C’est une solution envisagée et discutée, mais qui présente des inconvénients. La principale crainte est que le stationnement soit saturé par les résidents, rendant le stationnement difficile pour les clients des commerces locaux. La création de nouveaux parkings dans la Grande Rue est difficile par manque de place. Il est suggéré que les commerçants se garent eux-mêmes un peu plus loin pour libérer des places.
- Suggestion posée : Permettre aux résidents de se garer devant chez eux même si ce n’est pas autorisé, pour libérer d’autres places.
- Réponse apportée : Juridiquement, ce n’est pas réalisable en raison des réglementations nationales.
- Problème soulevé : verbalisations par la police municipale, parfois jugées excessives (ex: amende de 135€ pour décharger rapidement).
- Réponse apportée : Il y a un sujet avec la police municipale. Des passages sont effectués, notamment pour identifier les véhicules stationnés toute la journée. La municipalité a demandé aux agents de faire preuve de « bon sens » et de comprendre les situations particulières (ex: professionnels de santé). Une réunion a eu lieu à ce sujet.
- Problème soulevé : nécessité de demander des arrêtés de voirie longtemps à l’avance (15 jours/3 semaines) pour les livraisons ou travaux nécessitant de bloquer la rue.
- Réponse apportée : Ils reçoivent des demandes et ne sont pas bloquants, même si les délais sont courts. Pour les arrêts brefs (10-15 min) pour une livraison (ex: canapé), un arrêté n’est pas nécessaire, il faut juste expliquer à la police municipale. Pour un blocage plus long (3h), il faut anticiper pour organiser une déviation.
- Vitesse et Circulation
- Problème soulevé : les véhicules roulent très vite, y compris les bus, notamment dans la Rue des Martrois.
- Suggestions posées (pour Rue des Martrois) :
- Mettre la rue en sens unique montant pour éviter que les bus bloquent le carrefour en bas.
- Installer au moins un dos d’âne en face du Parc de l’Europe.
- Installer un passage clouté car il n’y a pas de trottoir sur un côté et les piétons (enfants, mamans) marchent sur la route.
- Mettre un stop.
- Créer une « trouée » (espace) dans le stationnement au centre de la rue pour permettre aux voitures de se rabattre.
- Mettre une signalisation (flèche rouge/noire) pour indiquer qui a la priorité dans les passages étroits.
- Réponses apportées : La réflexion sur les sens de circulation globaux de la Commune est prévue plus tard (peut-être après 2026). Un sens unique ne résout pas toujours les problèmes de vitesse. Les aménagements pour réduire la vitesse comme les chicanes ou dos d’ânes sont difficiles à mettre en place (contraintes de circulation, stationnement, plaintes pour le bruit). Le maire n’est pas très favorable aux dos d’ânes. La vitesse des bus s’est un peu améliorée mais reste importante. La difficulté de se rabattre due au stationnement gênant dans la Rue des Martrois est reconnue. La possibilité de mettre un passage piéton est à l’étude, mais un passage piéton en virage est difficile, et le trottoir d’en face est étroit. La priorité réglementaire est pour le véhicule qui descend si un véhicule qui monte est arrêté avant.
- Autre sujet lié au stationnement et la circulation : des garages ou allées ne sont pas utilisés pour stationner par les résidents (transformés en ateliers ou habitations), ajoutant des véhicules dans la rue.
- Ordures Ménagères
- Problème soulevé : distribution de l’information (flyers) reçue (un seul pour deux foyers), contenu complexe et manque de compréhension général. Les bacs non réglementaires ou les sacs déposés directement ne seront potentiellement plus ramassés.
- Réponse apportée : La Commune a demandé à la Communauté de commune d’organiser une réunion publique sur ce sujet car il y a beaucoup de questions et le modèle n’est pas encore défini. L’évolution est nécessaire pour des raisons réglementaires et de sécurité des agents de collecte.
- L’intercommunalité prévoit de changer tous les bacs. Le système va évoluer vers la « redevance incitative » (Réomi), potentiellement basée sur le nombre de levées. L’objectif est d’inciter les gens à mieux trier et réduire leurs déchets, même si cela va coûter plus cher globalement. Le maire est partisan d’un système vertueux mais craint que ce soit trop punitif.
- Difficultés spécifiques en centre-ville : pas de place pour les bacs roulants chez soi, difficulté d’installer des points d’apport volontaire (bacs enterrés) sans supprimer des places de stationnement ou créer des nuisances pour les voisins.
- Risque lié aux différents systèmes de collecte entre Communes voisines : les gens pourraient déposer leurs déchets dans les communes ayant un système plus « classique » ou faire des dépôts sauvages.
- Question posée : Comment sera réparti le nombre de levées pour les immeubles avec plusieurs locataires ou propriétaires ? Qui paiera (propriétaire ou locataire) ?
- Réponse apportée : La municipalité n’a pas encore la réponse précise. Cela fait partie des choses en discussion. C’est pour cela qu’une réunion publique de la communauté de commune est demandée. L’application est prévue pour 2027/2028.
- Question posée : Les bacs jaunes (recyclage) devaient-ils être repris/ramenés lors de la distribution ?
- Réponse apportée : Oui, cela a été dit, mais c’était une mauvaise information. Les bacs jaunes sont conservés par les habitants. La communauté de commune a utilisé une société extérieure qui a mal briefé ses agents. La Commune a dû intervenir pour corriger l’information.
- Question posée : Peut-on demander des bacs jaunes de plus petite taille ?
- Réponse apportée : Oui, cette flexibilité est demandée à la Communauté de commune, notamment pour le centre-ville, afin de s’adapter aux contraintes d’espace et à la taille des foyers.
- Question posée : Que deviendront les anciennes grandes poubelles ?
- Réponse apportée : Elles seront reprises. L’instruction est de les mettre sur le trottoir lors de la livraison du nouveau bac. Si l’information manque, il faut appeler la Communauté de commune ou la mairie.
- Question posée : Les bacs jaunes ne sont jamais ramassés porte-à-porte dans la rue, il faut aller à un point de regroupement ? Les bacs noirs seront-ils ramassés dans la rue ?
- Réponse apportée : Il y a un problème de regroupement pour les bacs jaunes, peut-être dû à l’angle de la Grande Rue. Un petit camion spécifique coûte cher pour les regroupements. Pour les bacs noirs, il faudra aussi les mettre dans la rue. Reconnaissance de la dangerosité de déplacer les bacs jaunes en raison de la circulation. Le dépôt de sacs directement dans la rue n’est plus réglementaire.
- Suggestion/Question : Envisager un système de points d’apport volontaire pour les biodéchets (compostage), pour ceux qui ne peuvent pas composter chez eux.
- Réponse apportée : La municipalité n’a pas encore eu cette réflexion spécifique. La gestion des biodéchets est une compétence intercommunale. L’obligation réglementaire est de proposer une solution, et la communauté de commune a choisi de distribuer des composteurs individuels, ce qui était l’option la moins chère. Le maire n’était pas au courant du système de points d’apport collectif à Templiers Agglo mais trouve l’idée intéressante.
- Problème soulevé : distribution de l’information (flyers) reçue (un seul pour deux foyers), contenu complexe et manque de compréhension général. Les bacs non réglementaires ou les sacs déposés directement ne seront potentiellement plus ramassés.
- Vandalisme et Sécurité
- Problème soulevé : crevaisons récurrentes de pneus près du parking de la gare. Une résidente en a été victime 3 fois, toujours sur les mêmes places. Elle a déposé plainte.
- Réponse apportée : Le maire invite les victimes à informer la Commune. Il a discuté du sujet avec la gendarmerie. Il y a plusieurs plaintes, mais certaines personnes ne portent pas plainte. C’est difficile d’appréhender la personne car la plage horaire (stationnement longue durée pour prendre le train) est très large. C’est considéré comme un acte de vandalisme aléatoire. Les images de vidéoprotection sont conservées un mois. Le maire a demandé à la gendarmerie de regarder attentivement les images pour les actes répétés. L’identification est difficile.
- La Commune est en train de déployer et moderniser son système de vidéoprotection sur 2 ans. De nouveaux points seront installés, notamment dans le bas de la Grande Rue (angle pharmacie) et à la jonction avec l’avenue d’Orléans, couvrant aussi la Rue de la Cité. Remplacement prévu en 2027 des caméras mobiles par des caméras fixes couvrant un champ large, car les caméras tournantes peuvent manquer des événements importants. Le système aide les forces de l’ordre à résoudre des cas, même extérieurs à la commune.
- Problème soulevé : crevaisons récurrentes de pneus près du parking de la gare. Une résidente en a été victime 3 fois, toujours sur les mêmes places. Elle a déposé plainte.
- Éclairage Public
- Mise à jour sur l’extinction de l’éclairage public : sur 2 ans, il n’y a pas d’impact significatif (positif ou négatif) sur les faits de délinquance (cambriolages, etc.). Les bénéfices sont sur la facture d’électricité et la biodiversité. L’extinction reste de minuit à 5h.
- Suggestion posée : Adapter les horaires d’extinction en fonction des saisons.
- Réponse apportée : Oui, c’est en cours d’étude technique.
- L’intercommunalité remplace tout le parc lumineux par des LED sur 3 ans (plus de 5 millions d’euros, fortement subventionnés). Le retour sur investissement est d’environ 5 ans. Le nouveau système permettra de piloter l’intensité lumineuse plutôt que d’éteindre complètement, ce qui est mieux pour la durée de vie des équipements.
- Inquiétude exprimée : Sentiment d’insécurité en rentrant tard la nuit du parking.
- Réponse apportée : Le maire reconnaît l’importance du sentiment de sécurité et que la réduction de l’intensité lumineuse plutôt que l’extinction totale est une piste possible pour trouver un équilibre entre écologie et sécurité.
- Le déploiement des LED aura lieu fin 2025 et début 2026, commençant par les artères principales. Etrechy fait partie de la première vague.
- Signalisation des Chantiers
- Problème soulevé : La signalisation nocturne des chantiers en cours est jugée insuffisante (« catastrophe »).
- Réponse apportée : Il existe des normes, mais la Commune peut demander aux entreprises de mettre en place une signalisation lumineuse supplémentaire, même si elles respectent déjà la réglementation minimale.
- Problème soulevé : La signalisation nocturne des chantiers en cours est jugée insuffisante (« catastrophe »).