Indice de durabilité

Etréchy Ensemble et Solidaires avait déjà rédigé un article sur l’indice de réparabilité. Cela va-t-il créer une confusion ? Pourquoi donc créer un nouvel indice alors que le premier semblait bien aider les réparateurs?

L’état à donc précisé la différence en ces termes :

L’indice de réparabilité des équipements électriques et électroniques (EEE) neufs doit être calculé afin d’être communiqué aux consommateurs au moment de la vente. Il s’agit d’une note sur 10 qui évalue la réparabilité de l’équipement. L’indice de durabilité remplacera progressivement l’indice de réparabilité à compter de 2025. Il intègrera des critères de fiabilité, robustesse, facilité de maintenance, et pourra intégrer, pour certains EEE, un critère d’amélioration logicielle et matérielle.

Le pictogramme de la réparabilité était un engrenage et une clé, celui de la durabilité montrera la notion de temps et le sablier a donc été choisi . Les couleurs vont dans le même sens et signifient ceci :

  • Pictogramme vert : indice de 8 à 10.
  • Pictogramme jaune : indice de 6 à 7,9.
  • Pictogramme orange : indice de 4 à 5,9.
  • Pictogramme rouge : indice de 2 à 3,9.
  • Pictogramme rouge foncé : indice de 0 à 1,9.

Premier constat : de voir le logo d’une Mairie ou d’un pays c’est en montrer son appropriation. Ici la République Française va imposer son système de notation, pourquoi pas. Il faut certainement s’attendre à voir des écarts entre les pays, nous ne manquerons pas d’en reparler le cas échéant.

Deuxième constat : la durabilité rassemble les critères de fiabilité et de réparabilité. En se documentant sur le site du gouvernement (que nous remercions pour ce travail nécessaire), il nous est précisé que pour la réparabilité c’est une notation sur l’accès à une documentation technique, facilité du démontage, disponibilité et prix des pièces détachées. Pour la fiabilité c’est la résistance aux contraintes et à l’usure, facilité de maintenance et d’entretien, existence d’une garantie commerciale et d’un processus qualité.

Troisième constat : ce dernier constat est plus subtil dans la mesure où l’on ne voit rien concernant le lieu, la destination, la provenance de son affichage. Selon le site du gouvernement à partir de 2025 (voir aussi loi AGEC), deux catégories de produits seront concernées, les téléviseurs et les lave-linge (hublot et « ouverture haute »). Pour la vente en magasin , les pictogrammes seront affichés en rayon. Pour la vente en ligne il faut reprendre intégralement le texte qui dit ceci : « le pictogramme devra être affiché sur toutes les pages permettant l’achat du produit concerné (ou mise au panier d’achat), selon une taille de caractère équivalente à celle du prix, de manière à être lisible sur l’écran, sans nécessité pour le consommateur de procéder à une manipulation de l’ordinateur. »

En conclusion :


La différence entre réparabilité qui est au coeur même des Répar’Café et durabilité qui englobe tout cela, est à intégrer et nous le ferons sans peine maintenant que cela (nous l’espèrons) a été expliqué.
Donc le Répar’Café a des beaux jours devant lui et il ne nous reste plus qu’à attendre une loi et un décret d’application pour inciter (voire obliger) les Mairies à proposer des salles pour y travailler tous ensemble.
Etréchy Ensemble et Solidaires tenait à féliciter le collectif ACE (Auvers Chamarande Etréchy) pour son implication à donner une seconde vie aux objets et ustensiles de la vie courante.

Rappel : le prochain Répar’Café du collectif sera samedi 18 janvier à Chamarande .

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