Cette semaine, l’annonce de la fermeture de l’Atelier de Gwendo est tombée. La semaine d’avant, il s’agissait de 50m2. Deux semaines auparavant, le strep baissait définitivement son rideau et quelques mois plus tôt, c’était Rock and ride. Je ne compte pas la forêt enchantée, Apparence, la grange à fil de Lucie et entre toi et moi qui ont fermé, il n’y a pas si longtemps.
C’est beaucoup ! et j’en suis d’autant plus navrée que nous nous évertuons à essayer de les soutenir. Je ne parle pas seulement des calendriers de l’avent que nous avions publiés en décembre 2020 et 2022 ou encore des bons d’achat que nous avons fait gagner lors du quizz de la balade gourmande, mais également des divers écrits sur notre gazette et parfois, nous avons tenté les questions orales en conseil municipal. La dernière en date interrogeait la municipalité sur un colis des anciens composé des produits des commerçants de la ville. Après nous avoir moqué, le maire a fini par mandater sa première adjointe, en charge du CCAS et l’adjoint aux associations pour aller interroger les commerçants pour la fourniture d’un panier repas de fête complet pour la modique somme de 17€ pour une personne seule et 19€ pour un couple (à titre de comparaison Lardy met 35€ dans ses colis) et, le tout, dans un délai d’un mois celui de mai, qui cette année, a compté 4 jours fériés dont 2 longs week ends. Beaucoup ont décliné l’offre faute de temps…même les plus hardis. Nous le savons pour leur avoir posé la question.
Nous avions même pensé à écrire la tribune du mois de novembre dans le Vivre à Etrechy sur le sujet, désolés que nous étions de voir s’appauvrir notre centre ville. D’autres sujets, plus brûlants, ont eu notre faveur, la copie devant être rendue ce lundi 21 octobre.
Je ne veux pas faire autre chose qu’un début de constat factuel sans pour autant vouloir porter une analyse sur cette situation qui demande une réflexion approfondie et que l’on se décide enfin à prendre se saisir du sujet.
Le commerce du centre ville s’assimile à un commerce de proximité, il s’inscrit dans la complémentarité avec les moyennes et grandes surfaces qui occupent nos vendredis soirs et nos samedis matin. C’est un gain de temps, de produits (on n’achète que ce dont on a besoin sans céder aux offres alléchantes de produits gratuits qui finissent, au mieux, dans le compost et, au pire, dans la poubelle)