Suite à des plaintes de riverains sur d’une part un arbre tombé d’une parcelle dont le propriétaire depuis 2011 est le promoteur Francelot et d’autre part la mise « à blanc » de cette zone par les équipes de nettoyage de la dite société, un collectif avait vu le jour.
Ce collectif a su faire retarder le déboisement de cette parcelle qui initialement achetée pour créer du lotissement, allait opérer en pleine période de nidification. La Mairie a su entendre ce collectif. Mais depuis le 2 septembre force était de constater que la dite société procédait à des coupes d’arbres d’une réelle belle dimension (certains largement plus de 30 cm de diamètre, dont un superbe poirier…) et n’était pas prête de s’arrêter. Le collectif a donc lancé une pétition et cela a eu pour effet de pousser la Mairie à réunir hier 19 septembre de manière assez restreinte, le faisait remarquer un Strépiniacois, les riverains des rues Poirier Lazard et rue d’Ostrach
La présentation a porté sur une infime partie des modifications du plan local d’urbanisme, ceci étant assez logique. Cette présentation fait référence à l’OAP n°2 (cliquez SVP ici pour la télécharger) d’un document que nous avons mis en ligne pour vous et qui détaille cette colère des riverains.
La colère fut exprimée de manière très claire (en voici quelques moments forts):
- « Monsieur le Maire vous nous prenez pour des cons, vous n’avez rien fait depuis qu’on vous a averti. Vous n’êtes pas allé voir la parcelle boisée qui ressemble maintenant à un terrain de football »
- « Monsieur Martin (2ème adjoint au Maire), vous avez parlé d’une étude arboricole et vous nous dites que vous n’avez pas encore de résultats. Est ce utile maintenant ? «
- « Cette situation c’est le pot de terre contre le pot de fer »
- « Vous nous dites que cela se passe mal avec Francelot, avez vous peur Monsieur le Maire de cette société ? »
- « Ne pouvez vous pas utiliser votre pouvoir de police contre cette société qui a abattu un arbre classé qui ne pouvait l’être que par accord de l’ABF (architecte des bâtiments de France)? »
- « Un engin très impressionnant sort de la parcelle et nos enfants jouent à proximité «
- Des projections de morceaux de bois déchiquetés arrivent jusque dans le jardin d’une personne située juste en face sans qu’il n’y ait de barrière de protection.
Cette colère et ces explications ont duré près de 1h40 et nous avons pu constater qu’au final les citoyens ont été entendus.
Etréchy Ensemble et Solidaires présent lors de cette séance d’information est fier d’annoncer que la Mairie va oeuvrer en conséquence et le document ci-dessous représente la victoire des citoyens qui se défendent.