En commémorant le 18 juin 1940, quatre longues années de souffrances endurées par le monde entier reviennent à nos mémoires, et notre groupe «Etréchy ensemble et solidaires» était, comme à l’accoutumée, présent à cette cérémonie par devoir et pour ne pas oublier.
La Résistance (maintenant nous parlerions de résilience car beaucoup d’entre nous n’ont pas connu cette période et peuvent galvauder ce terme), la Résistance s’est bâtie autour d’un seul homme, d’un seul et grand homme, le Général de Gaulle.
C’était donc pour nous, adhérents pleins d’espoir d’un monde plus fraternel et plus respectueux, un grand bonheur de voir ce jeune porte drapeau qui défilait pour la première fois avec ses pairs plus âgés. La mémoire des soldats, des partisans et tous ceux qui répondirent à l’appel du Général est préservée. Car ceux qui ont combattu ou ceux pris dans les rafles, ceux qui sont revenus et ceux qui y «laissèrent leur peau» dans les geôles et les camps, les eaux profondes, les talus, ou face à un peloton, ne doivent pas être oubliés.
Ce texte sera jugé désuet par certains, mais la fidélité aux commémorations empêche que l’oubli du sang et des larmes ne fasse son oeuvre et diminue notre vigilance à préserver la paix, à empêcher de nouvelles horreurs.
Autre note de satisfaction la présence, au côté du Maire, de nos deux anciens Maires, montrant ainsi que l’unité peut être conservée malgré les divergences d’opinion.
C’est sur l’air de « Ils ont traversé le Rhin » ou « les dragons de Noailles » que la cérémonie se concluait avec le salut aux porte-drapeaux.
Merci aux Pompiers, au Capitaine de Gendarmerie et à ceux qui travaillent dans l’ombre.
Finissons donc cet hommage en regardant quelques photos et la vidéo du jeune porte-drapeau dont les parents étaient fiers; nous, nous étions rassurés. Bravo.