Les étapes pour la construction d’un grand hôtel à insectes
- Repérer les matériaux naturels dont vous pouvez disposer pour constituer les refuges
des insectes : rondins de bois, briques, paille, tiges de bambou. Choisissez des matériaux
locaux qui offrent des trous plus ou moins gros pour correspondre aux différentes
préférences des insectes. - Fabriquez l’ossature en bois, en la renforçant suffisamment pour porter un poids
important. Privilégiez du bois résistant : douglas, mélèze, châtaignier…Ménagez la taille
de vos espaces en fonction du volume de matériaux dont vous disposez. Placez les
matériaux les plus lourds plutôt en bas. - Prévoyez une couverture imperméable de la structure (toit en ardoises par exemple).
- Installez l’ossature à son emplacement définitif avant de la remplir (à cause du poids
si l’hôtel est de grande taille). Sur-élevez l’ensemble d’environ 20 cm, pour le maintenir à
l’abri de l’humidité (voir plus si vous avez un chien qui risque de venir lever la patte sur
votre jolie maison à insectes). Pour éviter que, par grand vent, l’hôtel ne se couche,
pensez à le stabiliser par des pieux enfoncés dans le sol et fixés de chaque côté de
l’hôtel ou en attachant l’ensemble avec un câble à un mur par exemple. - Coupez vos matériaux selon la longueur désirée et remplissez chaque espace.
Quels matériaux pour mon hôtel à insectes ?
- Paille ou bois : bien abrité, ce matériau pourra accueillir les jolies chrysopes, dont les
larves se nourrissent de bien des parasites : pucerons, cochenilles farineuse, aleurodes
(ou mouches blanches), thrips ou oeufs d’acariens. - Tiges de bambous : elles servent d’abri aux osmies, des abeilles solitaires qui pollinisent
les premières fleurs des arbres fruitiers, dès le moi de mars. - Pots de fleurs retournés et remplis de foin : cela attire les perce-oreilles qui aiment
les nuisibles comme les pucerons. - Planchettes de bois entassées derrière ces plaques en métal : où viendront se loger
des insectes xylophages qui participent à la décomposition du bois mort. - Bûches percées : elles deviennent un abri très apprécié de nombreux pollinisateurs bien
utiles comme les abeilles et guêpes solitaires, dont les larves se nourrissent de
pucerons. - Fagots de tiges à moelle : comme la ronce, le rosier, le sureau, offrent des abris idéaux
pour les syrphes et autres hyménoptères. - Briques : elles sont appréciées des osmies (abeilles solitaires)..
- Planchettes bien rapprochées et abrités : elles attirent les coccinelles qui viennent y
passer l’hiver. Leurs larves consomment énormément de pucerons.
Durant l’hiver, vous pouvez également aménager toutes sortes d’abris pour les auxiliaires afin
de les garder dans votre jardin : fagots de bois, tas de pierres ou rochers, hautes herbes…
ces abris que l’on confectionne soi-même sont aussi jolis qu’utiles !
Hébergez ces hôtes utiles et peu exigeants qui sauront vous remercier dès le printemps !