Hôtel à insectes

Les étapes pour la construction d’un grand hôtel à insectes

  1. Repérer les matériaux naturels dont vous pouvez disposer pour constituer les refuges
    des insectes : rondins de bois, briques, paille, tiges de bambou. Choisissez des matériaux
    locaux qui offrent des trous plus ou moins gros pour correspondre aux différentes
    préférences des insectes.
  2. Fabriquez l’ossature en bois, en la renforçant suffisamment pour porter un poids
    important. Privilégiez du bois résistant : douglas, mélèze, châtaignier…Ménagez la taille
    de vos espaces en fonction du volume de matériaux dont vous disposez. Placez les
    matériaux les plus lourds plutôt en bas.
  3. Prévoyez une couverture imperméable de la structure (toit en ardoises par exemple).
  4. Installez l’ossature à son emplacement définitif avant de la remplir (à cause du poids
    si l’hôtel est de grande taille). Sur-élevez l’ensemble d’environ 20 cm, pour le maintenir à
    l’abri de l’humidité (voir plus si vous avez un chien qui risque de venir lever la patte sur
    votre jolie maison à insectes). Pour éviter que, par grand vent, l’hôtel ne se couche,
    pensez à le stabiliser par des pieux enfoncés dans le sol et fixés de chaque côté de
    l’hôtel ou en attachant l’ensemble avec un câble à un mur par exemple.
  5. Coupez vos matériaux selon la longueur désirée et remplissez chaque espace.

Quels matériaux pour mon hôtel à insectes ?

  1. Paille ou bois : bien abrité, ce matériau pourra accueillir les jolies chrysopes, dont les
    larves se nourrissent de bien des parasites : pucerons, cochenilles farineuse, aleurodes
    (ou mouches blanches), thrips ou oeufs d’acariens.
  2. Tiges de bambous : elles servent d’abri aux osmies, des abeilles solitaires qui pollinisent
    les premières fleurs des arbres fruitiers, dès le moi de mars.
  3. Pots de fleurs retournés et remplis de foin : cela attire les perce-oreilles qui aiment
    les nuisibles comme les pucerons.
  4. Planchettes de bois entassées derrière ces plaques en métal : où viendront se loger
    des insectes xylophages qui participent à la décomposition du bois mort.
  5. Bûches percées : elles deviennent un abri très apprécié de nombreux pollinisateurs bien
    utiles comme les abeilles et guêpes solitaires, dont les larves se nourrissent de
    pucerons.
  6. Fagots de tiges à moelle : comme la ronce, le rosier, le sureau, offrent des abris idéaux
    pour les syrphes et autres hyménoptères.
  7. Briques : elles sont appréciées des osmies (abeilles solitaires)..
  8. Planchettes bien rapprochées et abrités : elles attirent les coccinelles qui viennent y
    passer l’hiver. Leurs larves consomment énormément de pucerons.

Durant l’hiver, vous pouvez également aménager toutes sortes d’abris pour les auxiliaires afin
de les garder dans votre jardin : fagots de bois, tas de pierres ou rochers, hautes herbes…
ces abris que l’on confectionne soi-même sont aussi jolis qu’utiles !
Hébergez ces hôtes utiles et peu exigeants qui sauront vous remercier dès le printemps !

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