Mise à l’honneur de Caroline Berchère
Etréchy, début du XXème siècle le Conseil municipal décide, en reconnaissance perpétuelle du leg de Marie Caroline BERCHERE, de nommer la « rue des belles rues » : rue Caroline BERCHERE sise en transversale entre la Grande Rue et le Boulevard de la Gare.
Marie caroline BERCHERE née à Etréchy le 10/12/1819, décédée le 23/09/1895, léga sa fortune à la commune, par testament du 14/03/1872, en vue de la création d’une classe enfantine laïque pour l’instruction des enfants nécessiteux de la commune. Cette classe, fut inaugurée rue de la Cité pour la
rentrée d’Octobre 1901.
Madame Caroline BERCHERE repose au cimetière d’Etréchy, sa concession à perpétuité ne pourra jamais être reprise.
Mise à l’honneur de Louise Mélanie Gilbert
Etréchy, milieu du XIXème siècle, naissance de Louise, Mélanie GILBERT le 27 janvier 1847.
Veuve de Monsieur LORMIER Hippolyte, elle fit un legs le 20 février 1914 à la commune d’Etréchy.
Elle est décédée le 13 Avril 1918 et enterrée au cimetière d’Etréchy.
Chaque année 20 écoliers et une rosière étaient récompensés.
C’est en 1934 que la rue du vintué devint rue LORMIER.
Mise à l’honneur de Annick Chavet
Etréchy, courant du XXème siècle, Mademoiselle CHAVET Annick, née le 01 octobre 1939 décédée en octobre 2016 fut une figure d’ Etréchy.
Elle abandonna son métier d’institutrice à la mort de sa mère pour reprendre le magasin de quincaillerie cadeaux situé 41 Grande rue.
Dans ce magasin on trouvait de tout : du joint de robinet au service de table en porcelaine, petit déjeuner, vase, en passant par les torchons, serviettes de table. Si elle n’avait pas, elle commandait et montait à Paris pour trouver ce que vous lui demandiez.
Elle vendait les produits de divers associations qu’elle avait en dépôt. Elle était disponible et aux petits soins pour tous.
Anecdote : Un jour, une personne âgée s’était retrouvée à la rue, sa porte d’entrée s’étant refermée toute seule. Elle hébergea cette personne dans sa boutique, téléphona à sa fille pour que celle-ci vienne avec le double de clés tout en faisant la causette en attendant.
Merci, à Micheline pour ses textes