Le muguet vient du japon et son apparition en France date du Moyen-âge. Considéré comme porte-bonheur et symbole du printemps par les celtes, au XVI e siècle il apparaît à la cour du roi Charles IX pour séduire totalement les français en 1900 lors du 1er Mai.
Une coutume est née. Et voir des revendeurs « à la sauvette » nous proposer cette fleur de saison l’est également et pourtant…
La ville de Beauvais ne suivra pas la coutume cette année du moins pour les non-professionnels car le maire a pris un arrêté municipal le 22 avril contre la vente de muguet « à la sauvette » pour des raisons de solidarité envers les fleuristes. C’est le cas également à Etréchy cette année.
le 26 avril dernier, le ministère de l’agriculture autorise toutefois la vente sur la voie publique par les particuliers et les associations. Des mesures de distanciations sont évidemment de rigueur, le port du masque et les règles concernant les 10 km de son domicile restent vraies.
Soyons clairs, il faut soutenir nos fleuristes tout au long de l’année. L’an dernier, Etréchy Ensemble et Solidaires l’a fait via notre site, notre gazette virtuelle alors que le click and collect était de rigueur puisqu’ils étaient considérés comme non essentiels à l’époque. Cette année, nos jeunes aventureux ne pourront pas vendre le muguet de leurs jardins ou encore de la forêt, s’ils en trouvent. Une précarité de plus pour ceux qui ne peuvent déjà pas trouver un petit boulot.
Soutien certes, il le faut, mais doit-il passer encore par une interdiction ? Je n’en suis pas sûre. Et pourquoi pas demander à certains jeunes justement de vendre le muguet de nos fleuristes dans la rue…histoire de respecter la tradition en faisant le plus d’heureux possibles.
Fanny MEZAGUER